Rue Bricabrac, bdsm, fouet

L'UN de mes chers amis vient d'acquérir, que dis-je, de conquérir, un authentique fouet en kangourou tressé, je ne sais combien de brins et une bonne longueur.
Qu'il lui reste maintenant à apprivoiser.

Immédiatement, je pense aux plantes vertes. Puis à un article lu ici sur le niveau de boboïsme et CSP+ des adeptes, aficionados et autres compagnons de route du sm. Un aspect essentiel n'était pas abordé : celui de l'immobilier.

Car pour faire montre d'expertise au bullwhip, il faut non seulement s'entraîner, mais encore avoir la place pour le faire. Dans les grandes villes des mégalopoles, sans atteindre la minimitude tokyoïte, il est peu de logis qui permettent de déployer son énergie sans dommages collatéraux. L'écran plat craint autant que le bibelot, le compotier Vallauris que le saladier IKEA. Ou alors, on vit très zen, un lit, un fouet.

Tandis que M*** (le futur Mr Danger de Champagne/Ardenne) s'entraîne sur une cible de polystyrène (en rêvant que Wiiiiii propose une version Indiana Jones et la belle captive "on pourrait jouer à plusieurs, faire des concours"), profitant de sa position provinciale à l'écart de la grande ville du coin, les citadins n'ont guère le choix qu'entre le backlash en pleine poire ou la fouette-party au grand air. Cette dernière proposition a le mérite de réchauffer et l'inconvénient de l'indiscrétion.

Si s'offrir une combi en latex pour aller à une soirée fetish est à la portée de presque toutes les bourses, disposer d'un duplex avec donjon aménagé ne l'est pas. Le singletail est un truc de riches.

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