Rue Bricabrac, bdsm, cuissardes
photo Millsawm

EN ces temps de crise, et sans avoir jamais regardé l'émission spéciale pauvres de Julien Courbet, je sais qu'il faut rogner sur tout. C'est ainsi que, passant régulièrement aux abords du musée Rodin (ou de Matignon, comme on le voudra, question de références), que je vois gardé par des armadas de CRS (ont-ils peur pour Camille ou pour François ?), j'ai pensé à ces dominas qui ne peuvent plus s'offrir les tenues de leurs rêves.

Ces messieurs ont la cuissarde intéressante, pour qui affectionne un certain fétichisme gothico-cordonnier. Il y a aussi dans le package des espèces de porte-jarretelles où ils accrochent leurs grenades, mais on peut facilement détourner l'objet. Reste à dissocier les pièces convoitées du bonhomme. J'ai bien regardé (le vélo à ceci de pratique qu'il permet de genre de choses. Surtout aux feux.). Sous le treillis, la plupart d'entre eux, s'ils affichent la mine revêche qui convient à la fonction et aux portes de prison, ne sont pas très impressionnants et certains sont si jeunes qu'on leur pincerait le nez qu'ils en pisseraient du lait.

Mesdames, venez en groupe, conviez quelques dragqueens qui cette fois-ci auront exceptionnellement leurs talons aiguilles à la main, décolletez-vous au moment stratégique, demandez votre chemin puis visez les couilles et servez-vous.

Ne me remerciez pas, j'adore rendre service.

(Pour les provinciaux, j'avoue ne pas connaîtrela localisation précise de tels nids, mais je suis certaine qu'à chaque déplacement de Talonnette 1er ou de l'un de ses courtisans ministres, un grumeau de CRS doit pareillement se trouver dans les parages. Attendre qu'ils se soient calmés après le passage de la CGT et attaquez à l'heure du repos des guerriers.)

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