Rue Bricabrac, bdsm, Edvige
photo Iamsin

EN ces jours où Monsieur Pape vient rappeler à sa fille aînée les fondements de la foi et la force du dogme à grands coups de mitre, de crosse et de missel, Benito bene pendentes me fait penser à ces mémètres (je ne dis pas cela pour celui qui parlait à ses soumises en latin de cuisine) qui gardent jalousement les clés d'un bdsm intégriste. Comme les fidèles, leurs affidées reçoivent les ordres à genoux et la langue pendante, avant de se prosterner devant une Croix de Saint-André.

Moulés dans la rigidité fervente des missionnaires (dont pourtant ils fuient la position qui pourrait laisser croire qu'ils aiment la vanille), à défaut de toujours bander aussi dur qu'on souhaiterait, ils reproduisent une liturgie immuable, vidée de son sens tant la forme a pris le dessus. Leurs évangélistes sont des Master(mind ?), Marquis(marron), Sir(Stephen). Les tortures de l'Inquisition allument dans leur prunelle une lueur païenne, mais c'est sur le dos de leur soumise qu'ils envoient les flagelles.

Toutes les religions m'emmerdent. Ainsi que leurs prosélytes.

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