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"LA femme se sent tellement libre qu'elle remet la cage" dit Jean-Paul Gaultier à propos de sa dernière collection qui a vu plusieurs robes porter la crinoline dessus, comme ces dessous qu'il y a 20 ans il avait transformés en vêtements de ville.
Le corset se montre, et ce faisant, protège, révèle.

La femme aussi ne peut se soumettre que si elle se sent libre (certaines, plus à fond que d'autres, ne se sentent jamais aussi libres qu'enchaînées ou qu'encagées, libres de ne plus agir, libres de ne plus penser). Sinon, elle ne se soumet pas, elle est soumise, au sens d'opprimée. Elle subit, dans une douleur diffuse qui n'a rien d'excitant.

Porter le corset dessus et non dessous, le clamer au lieu de le cacher, le revendiquer au lieu de le rejeter, est une manière d'affirmer ses choix.
Mais sera-t-il pour autant confortable et seyant ? Et enverra-t-il le bon message ?