Rue Bricabrac, bdsm, soldes, bondage

ALORS qu'à deux pas de là, on avait pu voir peu avant Chanel via Lagerfeld (qui a délégué le gilet jaune à un joli jeune homme) habiller de plissés tuyautés mercure et titane ses mannequines, coincée sur un trottoir des Champs-Élysées à l'occasion du Sarkoshow président du monde sans possibilité de s'enfuir (la petite reine était de l'autre côté de l'avenue réquisitionnée par les forces de la Présipauté au nom de l'Europe), je m'attarde devant le Monoprix.

On savait la fashionista suffisamment victime de la mode pour se ruiner l'astragale sur des stilettos hors de propos, se mettre au rouge pour une petite robe Manoush et faire péter le Codevi (pardon, le Livret Développement Durable) pour le Lindy 30.

Enchaînée aux marques extérieures de paraître, la modeuse pense se déchaîner pendant les soldes. Las, même à - 50%, elle est bondée, dépouillée de son libre arbitre. Soumise de la mode, te est ton nom de code tada tada tadam...

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