Cher public lundi 30 juin 2008
EN regardant le top ten, nous avons comparé nos goûts, nos envies. Tu as évoquée la fessée publique. Je t'ai fait part de mes réserves.
Et puis...
J'aurais une tête de chat, ou d'exagérées ailes de papillon autour des yeux, des plumes dans les cheveux et des strass sur les lèvres.
Moulé de rouge, mon corps serait un coquelicot. Ou une amante en vert menthe. Ou bronzée de doré, une statue tout sauf immobile.
En tout cas, personne, sauf un très intime, ne pourrait me reconnaître. Ainsi, j'accepterai cette fausse exhibition.
Au-delà de mon bourreau, tu seras mon gardien, non point geôlier, mais chaperon, veillant à ce qu'aucun centimètre de ma peau ou de mon poil ne soit dévoilé.
Je te donne ma chair comme on donne la main. À toi d'en jouer, de la prêter, de la froisser, de l'énerver, de l'ébahir, de la faire fondre, de la tanner, de l'écarteler. Tu as ma confiance.
Des étrangers me palperaient, me pinceraient, gifleraient mes formes. Je retiendrais mes cris.
Sous le tissu trop fin, ma chair de poule autant que mon plaisir seraient palpables. Je donnerais tout, sauf moi
Plus tard, entre nous seuls, tu éplucheras ma peau de secours, tu me déplumeras comme une alouette, tu arracheras mes ailes en embrassant mes cils et tu dessineras du doigt ou de la langue la géographie colorée que ces étrangers attentionnés auront laissée, en souvenir d'une mascarade. Et ton sexe trouvera un chaud fourreau. Et ce n'est qu'en ces terres intimes que ma jouissance pourra éclater.
Tags du billet : fessée , libertinage , sexy , zentaï
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Par Bricabrac / Publié dans # Les mots des maux
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Réponse de Bricabrac le mercredi 2 juillet 2008 à 18:45
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