Rue Bricabrac, bdsm, sirène
photo Sayla Marz

APRÈS le bdsm pour les nuls, voici le bdsm par les nuls. Avec des propos comme ça, pas la peine de se fouler pour trouver des poissons d'avril.

Les pratiques BDSM (sigle pour abréger : bondage- domination / soumission et sadomasochisme) constituent un ensemble d’activités sexuelles marginales, fondées sur un rapport (consentant) de dominant à soumis.
La domination dont il est question peut être psychologique ou s'exercer par moyen de contraintes physiques. Les pratiques BDSM peuvent avoir lieu au sein d’un couple mais aussi entre partenaires qui ne se connaissent pas, ou même entre groupes de plusieurs dominés et dominants.

(Chic une touze.)

Les pratiques BDSM comportent deux sortes de rapports : domination et domination avec deux composants en plus : douleur et humiliation.

(Le lecteur aura rectifié de lui-même. À moins qu'on ne parle du catch.)

Les sexologues et les psychologues ne se sont pas mis d’accord sur le caractère normal ou pathologique de ces sortes de pratiques mais le pourcentage de leurs adeptes est plutôt important.

(On remarquera la construction intéressante de cette phrase et son incontestable apport documentaire mais hier mon cousin m'a offert un pull. Quand Jacques-Alain Miller sera réconcilié avec ce gogologue de Tordjman, qu'on m'envoie un pneumatique.)

Quelquefois on y est adepte sans le savoir, puisque les tendances domination soumission, typiques de ce type de pratique, sont implicites dans les jeux sexuels ordinaires du couple.

(Monsieur Jourdain me confiait récemment faire du sadomasochisme sans le savoir. Le joyeux contribuable cher à Droopy, parfois doublé d'un citoyen responsable, est aussi un adepte à l'insu de son plein gré, et à ce que j'ai entendu dire, sauf s'il a un gros paquet... fiscal, il payerait le K.Y.)

J'ai trouvé le lien vers ce site de cul charme dans la blogoliste d'un garçon habituellement de meilleurs goûts. Je sortais des bras photos de Sappho, et j'étais encore en train de me demander si l'on pouvait juger en aveugle de l'écriture/regard féminin ou masculin.
Et pouf, je tombe sur Natacha (la tenancière du blogue attenant à l'entreprise charme point con, la preuve qu'elle blogue et qu'elle existe, c'est qu'elle est en photo, une bombasse à lunettes que même dans tes rêves les plus fous le dernier numéro de FHM tu la trouves pas). Seulement, au bout de quelques lignes du blog, et du wiki (oui, on trouve tout chez charme point con, même une boutique avec un mini canard vibrato de voyage en panoplie de pirate... my name is Colomb, Donald Colomb), j'ai eu la sensation que la femme censée rédiger ces âneries aguichantes (je parle du blogue là, pas du wiki où les âneries sont à caractère désinformatif, un parc à huîtres tant les perles y profusent) était en fait un homme qui essayait d'écrire comme il pensait que les hommes imaginent que les femmes écrivent.

En fait, c'est mal écrit. Juste mal. Entre la précision clinique et l'humour de Femme Actuelle (je ne sais pas pourquoi je prête de l'humour à Femme Actuelle, ne l'ayant jamais lu, mais comme j'ai appris que ce magazine allait lancer une gamme de vélo, je me suis dit qu'il devait y avoir de l'humour là-dessous), entre mon cul sur la commode et non ce n'est pas sale.

Une fois défini chaque rôle, les partenaires se mettent d’accord sur les moyens et les accessoires qu’ils vont utiliser.

Alors, je propose sir Stephen dans la salle des colonnes avec un bullwhip. Non, je préférerai Paulette la plantureuse dans la bibliothèque avec les verges de la comtesse de Ségur. Et pourquoi pas dans le jardin, breath control, au milieu des bambous ? Hmmmm...

(Chérie, tu peux me jurer que tu t'appelles vraiment Natacha, je m'en fiche... à la limite, si tu es une fille, c'est encore pire...)