Rue Bricabrac, bdsm, XXXB

LE SM est en grève aujourd'hui. J'en suis. No pasaran !
(Le SM est évidemment le syndicat de la magistrature qui commence à en avoir ras la toque de maîtresse Rachida — une switch en vérité, puisque la voix de son maître Nano à ses heures, maire du VIIe, fumeuse de cigares, amaigrie égérie Dior, accessoirement gardienne des Sceaux et dont le nom tapé dans Google m'apporte quelques lecteurs, alors, non, je n'ai pas de photos de Rachida Dati en robe du soir bleue, j'ai juste celle, bien suffisante, de Match, panthère fuchsia, bas résilles et bottes, putadonf'.)
Ça tombe bien, c'est l'heure d'XXXB.

Comme XXXB est toujours dans la répétition, j'en profite pour rappeler à ceux qui se demandent ce que ces scans de petites annonces foutent dans ce blogue consacré à "mes états d'âme" comme me l'a fait judicieusement remarquer le tenancier d'un blogue sérieux et professionnel, d'une haute tenue intellectuelle.

Depuis six ans (plus ou moins, plus je crois), je tombe sur ces annonces étranges dans Libération. Une femme, du moins je l'ai toujours considérée au féminin malgré ce triple chromosome, qui tous les quinze jours publie un texte toujours sorti d'un identique moule, comptabilité d'appels reçus (appels en absence, comme ils disent maintenant sur les écrans LCD des mobiles), affirmation d'un amour sans faille, repères calendaires, qualification de l'autre comme un fantôme timide...
Je n'avais pas de blogue quand cela a commencé, et un jour, il m'est apparu que si je devais un jour pontifier sur le masochisme, XXXB serait ma femme lige, mon paradigme premier.
XXXB pourrait aussi servir, toujours dans la pontification sociétale, à l'émergence du diarisme télégraphique, précurseure du sms. Et en même temps, dans le refus des formes électroniques et modernes de communication, ayant choisi Gutenberg plutôt qu'internet.

Pour ceux que ce feuilleton un poil intrigue ou intéresse, il n'y a qu'à cliquer dans le nuage de tags ci-contre sur XXXB et tous les billets s'y rapportant apparaîtront comme par magie. Enfin, comme par informatique.

Aparté qui n'a rien à voir, si tant est que ce billet ait à voir avec quoi que ce soit, Nicolas Sarkozy, après sa branlée aux municipales, qui ne sont pas des élections politiques évidemment, a rajouté quelques breloques à son gouvernement. Outre la Morano à la Famille (si c'est pas du retour à la tradi, ça), nous avons désormais un cyber-renifleur, un surveillant général en la personne du jeune (24 ans) HEC Nicolas Princen. Je propose à tous les blogueurs de surcharger de charmant garçon jusqu'à lui épuiser les neurones en taguant du Sarko à tout va. Pour cela, voici quelques mots clés que je lui jette comme on donne des miettes aux piafs : Sarkozy, Si tu reviens, Rolex, Carlita, Quelqu'un m'a dit, Rachida nue, Talonnette 1er, nain de jardin de l'Élysée, Casse-toi pov' con.

Last but not least, pour les franciliens, c'est ce soir que Catherine Corringer présente ses films au festival de films de femmes (à la belle affiche fetish imaginée par Karine Saporta). Les détails sont sur le Bricabrac Express, là-haut à droite, sous le presse-citron.

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