Rue Bricabrac, bdsm, impur
photo Eros Centurioni

le sado maso c'est pas votre truc, vous êtes une fille propre vous.

TU l'as dis.
Insomnie, télécommande, power toggle. On est sur la 5, puisque j'avais enregistré Nip/Tuck, même si mon coeur est définitivement acquis à Dr House, et que Troy a trop la même bouche d'un homme qui m'a tant fait chavirer. (Et puis il faut savoir s'arrêter quand il n'y a plus de jus, et Nip/Tuck ne mouille plus, c'est clair.)
Le type qui parle, c'est Guy Marchand, on est dans un (vieux, forcément) Nestor Burma. Il y a même une maîtresse en chambre sortie de l'absence d'imagination d'un scénariste qui lui a collé la casquette "papy était nazi" d'un lederschwuhl berlinois. Gott sei dank !

La fille à qui il s'adresse, une pute ou une call-girl, est propre (chez Léo Malet, on aime les horizontales, il n'y a pas de mépris envers les frangines) donc ne trafique pas dans le marigot sado-maso, les gapettes en vinyle, les bodys en plastoc, les coups, les gnons, les michetons à croupeton.

Si je file l'axiome comme s'il était une métaphore, je ne suis pas propre. Je suis sale. Impure. Comme souvent les femmes quand les hommes les considèrent. Et je ne parle pas que des talibans et autres orthodoxes de toutes sortes de calottes.

J'avoue que ça me plaît assez.
On a longtemps lutté contre la loi de la normalité.
Le temps est venu de se battre contre la pureté, la vertu, l'asepsie.
Merci, Nestor, d'être passé par là, merci Morphée de m'avoir rejetée.

(Je crois que les deux bellâtres ont aussi frôlé le bdsm dans l'épisode d'hier rediffusé ce soir, mais l'enregistrement a foiré, trop de sm sûrement...)

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