DONC journée des femmes, blabla, chaque 8 mars ça recommence, c'est aussi les Victoires de la musique, d'où un nouveau jukebox qui fout pas le souk (mais pourra mettre du zouk) avec Flickrbadge et cette grosse daubasse d'Internet Explorer (pléonasme redondant) et ouverture de la pêche (on mangera des sushis, mais pas au thon rouge en voie de disparition).

La femme.
L'autre moitié du ciel qui ne fait pas pipi debout (même si nos ancêtres paysannes écartaient les cuisses et hop).
Numéro 2 à la sécu.
Les fendues.
Une journée, pas deux, sauf si on compte la fête des mères, mais la camarade Kolontaï n'est plus là pour nous dire si tout cela est compatible.

Rue Bricabrac, bdsm, journée des femmes, escarpin

Naturellement et socialement opprimée, la femme en rajoute. Modasse, elle va se jucher sur des talons de 12 cm parce que c'est le diktat de l'hiver 2009. La fashion victim est une fashion submissive. Et comme la fashionweek est terminée, j'ai eu envie de comparer deux modèles tout aussi sexy l'un que l'autre, un Miu Miu (qui a en ce moment en vitrine des robes de rêves) avec son talon torturé avant même d'être crucifiant (sans doute est-ce pour cela que dans la campagne de pub, Kirsten Dunst est à moitié allongée) et un Repetto, l'éternelle ballerine qui se décline dans tellement de couleurs, toutes et les autres, et de matière, bout plat ou rond, lurex ou chèvre, qui donne une démarche libre et légère.
Cet après-midi, je brûle mes stilettos.

(J'aurais pu évidemment gloser sur Ingrid Bétancourt à qui cette journée est dédiée, mais j'aurais trouvé cela vraiment obscène ici, compte tenu de la futilité de mes habituels propos. Et je n'ai pas besoin de surligner mes idées qui me semblent assez évidentes pour quiconque a lu trois lignes de ce blogue.)

Rue Bricabrac, bdsm, journée des femmes, Repetto