Rue Bricabrac, bdsm, mème
Graphisme Linzie Hunter

IL faut s'attendre à tout de ses soi-disant amis, surtout qu'un jour où l'autre, ils vont vous coller de trop près et vous filer des saloperies qui se développent en chaîne. Donc concomitamment à une invasion de puceron sur mon genêt que j'aime tant (alors que merde, il gèle la nuit, le puceron est vraiment une saleté qui résiste aux températures négatives et qui vient bouffer mes futures floraisons avant l'heure des amours des coccinnelles), Fièvres (avec un tel nom, j'aurais pu me douter de sa non-innocuité) vient de me passer une maladie contagieuse avec règlement.

Voici les oukases :

- Mettre le lien de la personne qui vous tague (c'est fait. J'appelle pas ça tague, mébon).
- Mettre le règlement sur votre blog (c'est fait).
- Mentionner six choses/habitudes/tics importants chez votre petite personne (ci-fait ci-dessous).
- Taguer six personnes à la fin de votre billet en mettant le lien de leur page perso (ça va viendre)
- Avertir directement les personnes taguées (ça aussi).

Or donc, pour les psychiatres et les abritres des élégances qui me lisent :

1) Je dors la fenêtre ouverte et avec une bouillotte. Mais pas le premier soir. Je me contente d'attendre qu'il dorme pour aller entrebâiller la fenêtre.

2) Je me parfume deux fois par jour (mais je n'ai jamais d'atomiser sur moi pour les raccords qui empuantissent un entourage qui n'a rien demandé et qui porte déjà son propre poison qui cocotte le litchi et le poivre rose, les deux grandes tendances du moment), le matin/midi avant de sortir et la nuit avant de dormir, mais seulement si je dors seule.

3) Je ne cire jamais mes chaussures, j'ai horreur de ça, je ne sais d'ailleurs pas le faire malgré un apprentissage poussé à l'enfance, ça esquinte mon vernis et salit tout, donc je m'en sors avec les éponges dépoussiérantes vendues au rayon cirage, et je ruine mes pompes en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Un soumis m'avait proposé de venir le faire, mais les soumis, il faut leur donner quelque chose en échange et regarder leur corps souvent disgracieux seulement vêtu d'un risible tablier de soubrette. Je préfère avoir des chaussures moches. Ou en nubuck.

4) J'ai toujours un petit et ravissant Laguiole sur moi, à manche en argent ou en verroterie, juste pour faire genre, et parfois pour le sortir dans les restaurants chics ou pas où les couteaux sont juste bons pour du beurre. Mais comme je préfère la cuisine japonaise ou thaïlandaise, il n'a pas servi depuis longtemps, sauf à ouvrir les pages du Robbe-Grillet.

5) Je ne peux pas vivre sans le Canard Enchainé dans lequel j'ai appris à lire avant l'école et je ne supporte pas qu'on l'ouvre avant moi. Ça me rend féroce.

6) Je jette tout ce qui pourrait me rendre sentimentale, les photos, les souvenirs, les cadeaux inutiles (alias attrape-poussières). Pas tout de suite, non, mais assez vite, et bien avant la rupture.

Je passe la maladie contagieuse à (pour changer de mes habituelles victimes qui seront bien assez tôt contaminées, sinon, qu'elles vivent heureuses et en bonne santé) :

July

Utena

Maïa
(Parce que je la lis avec un plaisir infini et que je n'ose pas le lui dire).

Vagant

M

Comme une image
(Monsieur CUI trouvera bien 5 minutes dans sa migration d’H&F à WP pour faire plaisir à son auditoire féminin en haleine.)

Personnellement, j'aurais bien envoyé le bébé à Jean-Luc Mélenchon, Guy Birenbaum, La morue, L'apathique Mouloud Achour et Jean Véronis, mais je n'aime pas les râteaux plus que cela. Pourtant, eux six, je les aime et j'ai envie de mieux les connaître.

(Je suggère à tous, infectés ou non, d'aller voir le travail, sur les spams ou les livres pour enfants de Linzie Hunter, l'un de mes récents et absolus coups de coeur.)

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