TANDIS que certaines rêvent d'être des maikos, j'ai envie d'être un taiko (pas trop gros tout de même).

Surtout quand je vois l'allégresse de ces joueurs, jeunes, énergiques, précis, euphoriques.

Leur art de percuter est sosie de mon heur de recevoir. Dans une joie réelle et sans pareille.

Au coeur de ma chair, au plus lointain des muscles, à la moelle des os, la résonnance se propage depuis ma peau tendue. Des notes graves, profondes, tenues en vagues sur quoi je surfe. Des basses comme un sexe qui se faufile, qui remplit, qui fouille.
Dehors, dedans, je ne sais plus, tout comme je confond les sons et les sensations. Un cul, un coup, un cri, une percussion, un oui, un encore, un écho.

tags technorati :