Rue Bricabrac, bdsm, pseudo, O
photo Stu 1965

SOUVENT, sur les sites de rencontre, on me demande pourquoi j'ai choisi Bricabrac comme pseudo (quand on me connaît, étrangément, ça ne choque personne...). Parmi les raisons, toutes aussi valides les unes que les autres (ce n'est pas glamour, ça n'a rien de sexuel, ça ne ressemble à rien...), il y a aussi l'absence d'O dans ce nom.

Ce n'est pas nouveau, mais il me semble que cela va en s'amplifiant, le bon pseud'O est celui qui glisse plus ou moins subtilement la lettre emblématique, symbolique, métonymique et tout ce qu'on veut en ique... en son sein.

Aurais-je dû, parce que parfois un peu forte de café, me nommer Nespress'O ? Ou alors, parce que je gronde et j'explose, Orage ? A moins que, en référence à l'un des plus sublimes films de l'histoire du cinéma, je ne fixe mon choix sur Or-Ore ? Ou alors, pour les petits matins difficiles, Oreur. Paran'O ne manque pas de panache, et ne serait pas de trop à l'heure où trop de jeunes femmes se laissent abuser. Comme nous sommes dimanche, je serais coupable si j'oubliais la pieuse O'mélie.

Si j'avais la gambette alerte, je serais Olala, avec mon petit tralala. Si j'étais fumeuse, Oxycartoblindé, bien sûr, Océbé pour les intimes. En quête de fusion avec le dhomme charmant, Osmose, évidemment, et enfin, risque tout, je serais Opeine.

Bon, assez rigOlé pour Ojourd'hui, JM*** m'attend et c'est une Otre histoire.

(À suivre, désormais avec la complicité de mon ami M., grand spécialiste et amoureux du jeu de mot laid.)