Rue Bricabrac, bdsm, Rachida Dati
D.R.

POUR Villepin, la France était une femme qu'il fallait prendre à la hussarde.

En Sarkozie, s'il faut en croire un ancien (de peu) numéro de Paris Match, la France change de visage. En fait de visage, c'est tout une silhouette qu'elle nous propose, avec dans le rôle de la Marianne, maîtresse Rachida, qui jamais mieux n'a mérité ce sobriquet inamical.

Dans un palace, comme toutes les poules de luxe, vêtue en hiver d'une robe d'été magenta mais surtout imprimée panthère (et comme chacun le sait, surtout les fashionistas qui en ont fait leur slogan, le panthère, ce n'est jamais vulgaire). Comme si l'envie prédatrice n'était pas assez surlignée, celle dont on se demande ce qu'elle a fait des sceaux porte collant (mais pense bas qui veut) résille et bottes (beurque) à talons aiguilles.

La France n'a plus le bassin qui la démange (toujours selon l'élégant Goulouzeau), mais la schlague qui frétille. Elle a de quoi mordre, percer et prendre dans ses filets. La France te domine, tu la sers ou elle t'émiette.