Rue Bricabrac, bdsm, fessée

DEPUIS deux ans, l'Union des Familles en Europe mène une enquête sur la fessée, celle que les parents donnent aux enfants. Le résumé de l'enquête est ici. Je ne retiendrais qu'un seul chiffre, s'il le fallait, c'est que 64 % des enfants fessés comptent à leur tour élever leurs enfants ainsi. Ce qui doit être un mauvais taux de rebond (87 % des parents avouent pratiquer) pour les partisans du retour à l'autorité (la lecture des commentaires de l'un et l'autre articles cités ci-dessous est édifiante)

Tous les journaux ont peu ou prou parlé de l'enquête. Je n'ai rien d'intéressant à dire sur le sujet, je ne suis ni parent, ni psychologue, et je suis contre toute forme de châtiment corporel envers les minots. Déjà, les mettre au monde...

Ce qui m'amuse, c'est la photographie que l'Obs en ligne a choisie pour illustrer son article. Tandis que Libé (dont l'édition papier se passait de toute image) est allé chercher sur Flickr une photo de la toile "La fessée de Paul Marie", une mère châtiant son fils cul nul suite au bris d'une cruche, l'Obs a trouvé quelque chose qui a tout à voir avec soit le bdsm, soit une fin de repas un peu trop arrosée qui a levé les inhibitions autant que le kilt. (La photo venant de SIPA, qui fait commerce de la publication de ses photos, je m'en suis sortie par une copie d'écran, l'original est ici, le temps que durent les liens et les archives.)

Comme c'est juste pas possible qu'un iconographe digne de ce nom illustre la fessée punition enfantine par ce genre de cliché, je penche pour un private joke. Allez, camarade, fais ton coming out !

Pendant ce temps, je cherche s'il y a un donneur dans la salle.

(Et tout ça se passe le jour de la saint Nicolas et de la fête au père Fouettard. Nous, on a les deux en un maintenant.)

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