Atame, encore et toujours (radotage) lundi 26 novembre 2007
J'AI l'impression d'être comme du mercure. Si je ne suis pas confinée, rassemblée, couvée, je m'éparpille, m'émiette, m'enfuis. Je tiens dans le creux de la main, pas entre deux doigts.
J'ai besoin d'un cadre, d'un écrin.
Il me faut les maux, bien sûr, mais les mots aussi. Les phrases sont comme des cordes et les verbes des menottes. Je peux t'écouter à genoux, mais si je n'entends rien, je me lève et je pars. Je ne sais pas deviner le désir. J'aime qu'il se dise. Pas qu'il se hurle ni se surligne, mais qu'il soit audible, un minimum.
Si tu ne m'attaches pas, tu m'abandonnes. C'est aussi simpliste que cela. Je ne supporte ni l'immobilité, ni la marche arrière. La seule régression que je supporte est celle qui me renvoie à un passé qui n'est même pas le mien, un avant-hier reptilien, un jadis animal doté de seuls réflexes.
Je suis une cérébrale qui ne veut plus penser.
Je suis une libertaire qui cherche un carcan.
Au bout d'une corde, j'irai au bout du monde.
Sous les coups, je ne fais plus qu'une.
(Mais la glu ne sert à rien.)
Tags du billet : carcan , liens , masochisme , obsession
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Par Bricabrac / Publié dans # Tout à l'ego
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