Rue Bricabrac, bdsm, facebook, fessée
Photo D.R.

DÉJÀ appelé Fessebouc par la communauté francophone, ce site de réseautage pas créatif du tout (en comparaison de blogues ou de myspace), mais tellement web 2.0, propose, outre des groupes bdsm, quelques actions (tout ce qu’il y a de virtuelles) en direction de ses amis qui relèvent de nos jardins plus ou moins secrets.

On peut fesser, pincer, mordre ; offrir des piercings, des menottes, des martinets. Tout ça dans la plus grande insouciance et sans plus de connotation que cela. C'est ainsi que j'ai tranquillement flanqué une rouste à l'un de mes chefs tandis qu'un autre me faisait cadeau d'une paire de bottes en vinyle. Sehr groß rigolade ! Bien sûr, on s'y envoie plus de fleurs et de coeurs que de "teabags" et autres "cameltoes".

La fessée, qui a droit à son application à elle toute seule, Spank me : "Your friends have been very, very naughty. They need a good spanking. " (en plus de tout ce qui est contenu dans les autres bidules et choses destructeurs de productivité et donc profondément subversifs par les temps qui courent), est tellement dénotée aux USA (et Fessebouc est une parfaite émanation des impérialistes tazuniens) qu'on en rigole entre amis comme si la sexualité en avait été définitivement écartée.
C'est sans doute pour cela que je ne l'ai pas installée,celle-ci, alors que j'ai cédé à celle qui fait de moi un loup-garou.

Vous n'avez rien compris ? Alors, use the web*, Luke

*Google par exemple.