Rue Bricabrac, bdsm, Dior, Haute-couture 2007/2008

IL y en a eu des défilés, un vrai carrousel, du prêt-à-porter, de la haute-couture, la femme, l'homme, encore la femme, des créatures, des anniversaires, 20 ans ici, 60 ans là, et des créateurs, mais je n'ai rien gardé, même pas ce défilé d'un jeune invité, dont j'ai le nom sur le bout de la mauvaise mémoire, vers la fin de la fashion week, en rouge et noir... Ça intéresse qui encore, à part Jeanne Mas ? Je n'ai pas envie de ressembler à un mauvais site perso SM avec des couleurs volées à Stendhal.

En revanche, celui-ci, je le veux !

Délicieusement androgyne, hommage à Picasso, il paraît, avec le masque pour le carnaval ou l'anonymat, la taille corsetée serrée au dessus du pouf qui annonce un vrai cul, et ces losanges à qui il ne manque que d'être amovible. Le premier ôté, à la charge de monsieur de colorer la peau en rose. Le suivant, pas forcément son voisin, il obtiendra une teinte plus rouge du bout de la cravache, méthodique. Un troisième losange et les baguettes réclament du bleu mais n'obtiennent que du pourpre. Et ainsi de suite.
Le corsaire enlevé, l'arlequinade sera sur la peau, sur les cuisses et les fesses, ombrées par ce joli faux-cul qui semblera bien pâle.
Avec le loup, il essuiera les larmes.
Avec une lame, il dénouera le corset.

Quant au chapeau, on le réservera pour un autre jeu. Six indices : quatre pattes et deux omoplates.