ENTRE l'anniversaire de l'une et la convoitise d'un autre, je suis retournée sur eBay enchérir à droite et à gauche (disposant d'un compte Paypal, je suis la bonne samaritaine de tous les pusillanimes du paiement par internet), tout en cliquottant pro domo, des fois que... (Alors que franchement, côté matos, je crois que j'affiche largement complet.)

Rue Bricabrac, bdsm, martinet, eBay

Sortant des habituels chats en bisons ou martinets à trois sous, je suis tombée en arrêt devant un de ces drôles de bidules pataphysiques, qu'on imagine bien dans un catalogue des objets non point introuvables mais improbables. Celui-ci est tout ce qu'il de de trouvable et probable, il est en rouge et noir (musique !), hélas plus séduisant que méchant, puisque les lanières, généreusement larges, sont en doux daim.

Mais d'imaginer un solide gaillard en train de travailler sa souplesse de poignet à la façon non pas d'une veuve, mais d'une majorette chauffant son twirling, j'ai été à deux doigts de craquer. Avec un bon entraînement (cf la majorette), il doit pouvoir faire pleuvoir sur chaque fesse sa juste ration de lanières, et en profitant à chaque fois de l'allant du coup précédent. On appellerait ça le coup du moulin (à vent).

La meilleure de l'histoire étant que le vendeur, histoire de ne pas tomber dans la catégorie X d'eBay, précise benoîtement :

If you are on a farm, this might be ideal for keeping your livestock in line.

Pour les Daf, Marquis, Master et consorts qui en ont deux (soumises), le martinetwirling est l'indispensable instrument à rajouter à la panoplie du parfait doublonneur. Ou alors, lors de la conduite du harem en club : "Allez, le troupeau de fumelles, je ne veux voir qu'une seule fesse !"

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