Rue Bricabrac, bdsm, clés

S'IL y a tellement de cadenas, de menottes, sous forme de bijoux, de bagues et bracelets lourdement allusifs sur ce blogue, c'est que je n'en finis pas de chercher la clé. Ce qu'avait tout de suite compris F*** alias Marc Chênes de chez Virtualie.
Quelle clé ? Je ne le sais même pas. Si je le savais, je n'en parlerais sans doute pas si obsessionnellement.

Etre attachée, enfermée, liée, enchaînée sont des sensations plus qu'agréables... quand c'est un autre, non pas tiers mais double de confiance, qui maîtrise aussi bien les cordes que les noeuds, les boucles que les clés, les maillons que le maillet. La liberté est entre ses mains, et ses mains d'hommes sont belles et bonnes.

Là où les choses se gâtent, c'est quand on remet les clés à des doigts gourds et maladroits, à un porte-clés qui n'en veut pas, charge trop lourde. Là où c'est pire encore, c'est de ne même pas posséder la clé à remettre, la chercher de préférence là où elle n'est pas, l'avoir peut-être devant les yeux (ou autour du cou et entre les seins).

D'ailleurs,ce problème est tellement gravé en moi que je ne comprends même pas les romans à clés, enfin, disons plutôt qu'ils m'énervent autant que ces jeux vidéos où il faut inspecter chaque coin et trouver des énigmes pour avancer. Je ne franchis jamais le premier niveau et si je n'ai pas le décodeur ou la soeur tourière, le roman reste avec son trousseau intouché.

J'ai écrit clé(s). Alors que la graphie qu'en vérité je préfère, c'est clef(s), avec ce f qui a été la dernière lettre que j'ai su écrire, butant sur sa double boucle (évidemment piquée),n'en finissant pas de faire des lignes sans fin de ce satané f cursif, enfant du l et du j. Un f comme fuck, fouet, fesse, ferronnerie. Un f comme clef, finalement.