Rue Bricabrac, bdsm, vert, lierre, rouge
Photo Joe Strahlen

QUELQU'UN m'a dit, le nez sur des idéogrammes chinois, que j'aurai avantage à porter du vert, parce que je suis de bois. Ca je le savais déjà, mais je pensais que j'étais de ce bois dont on fait les pipes, ou les chaleureuses flambées, mais non, je suis du bois yin, celui, petit, qui rampe et s'étend, le lierre par exemple. Ca me plaît bien, d'être lierre, symbole de fidélité, plante attachante (jusqu'à en faire des dégâts) entre toutes.
J'aimerais plus volontiers le rouge, mais j'ai déjà trop de feu dans mon thème, il m'est fortement conseillé de l'éviter. Ce qui me chaut peu. Et que dire alors des rougeurs à coeur et à cru dont j'aime qu'on enlumine mon corps ?

Monsieur Rouge, toujours prompt en verbe, a trouvé la solution à tous mes maux : une volée de bois vert.

Je sais désormais comment rédiger ma petite annonce :
Cherche donneur, pas trop blet (pourquoi tous les hommes de mon âge me semblent des vieillards ?), encore vert mais sevré, pour volée de même couleur (je n'ai pas dit de même métal, ce n'est pas de circonstances, il couperait mes radicelles), dans l'espoir de faire des étincelles.

Et si jamais ça fait quand même du rouge, il suffira de le fixer longtemps puis de fermer les yeux, on n'y verra que du vert !

Il ne me reste plus qu'à changer de pseudo. Je vais remplacer cul-brique par vert-maux.