L'AVANTAGE quand on ne cherche personne ni rien, en tout cas rien d'autre que du temps de cerveau disponible pour faire causette (et non pas Cosette ou Calimero, même si l'humeur est parfois au bleu), c'est qu'on croise tout un tas de gens charmants, décontractés, avec qui les idées se crochent comme les notes d'une partition très libre.

C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Riff, photographe, avec qui j'ai entre autres échangé sur mon obsession de la semaine, les chaînes. Très aimablement, il m'a informée que ce que je prenais pour une chaîne rouillée était une chaîne de marine, made in BHV.
Une occasion de se rendre sur la riffzone.

Rue Bricabrac, bdsm, chaînes

Et une autre d'aller au BHV dont je me demande pourquoi ils ne profitent pas des travaux en cours pour se décider a ouvrir un corner BDSM ce qui éviterait de courir en tous sens pour trouver la chaîne galvanisée à froid, tout en ayant à portée de main liens divers, cadenas, martinets...

Car ces derniers (très festifs avec leurs lanières multicolores) se trouvent rue de la Verrerie où le BHV a ouvert à grand tintamarre un Magasin Homme, et plus discrètement, deux numéros plus haut, une Niche (sic) pour chiens et chats. La caissière à qui je suggérais qu'ils auraient pu faire d'un magasin deux coups n'a pas eu l'air de trouver ça drôle. La Samar pourtant, en son temps, le déclin commençait, avait rangé le chien sous l'homme. D'un étage.

Et pendant que je continue mes studieuses révisions, que je n'insastisfait pas de la rareté de l'intermittent, que je me soûle d'images de chaînes et de conversations avec des photographes (mon futur enchaîneur qui va enfin sortir de la virtualité, Riff le fan de catacombes et M. l'inconnu si bien conu), il y en a une qui continue de traîner son boulet.

Rue Bricabrac, bdsm, XXXB

(Spéciale dédicace ubuesque à nos amis polonais qui vont ranger cette petite annonce d'un érotisme immarcescible dans leur partie "fessée".)

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