Rue Bricabrac, bdsm, arbre, paraphilies

A*** m'envoie cette photo, il ne sait plus d'où elle vient. Elle me rappelle un livre, paru l'an dernier, sur les arbres ou les plantes érotiques. Impossible de me souvenir d'un nom, d'un titre, d'un éditeur. Je demande à Google. Je hasarde des mots-clefs pour rester dans les arbres sans que l'érotique (surtout collé en meta-tag à tout bout de champ) ne les déracine.

Et voilà que sans sommation, je me fais cueillir par un ou plutôt une nécrodendrophilie. Ouvrir nouvel onglet, regoogueuliser un coup et hop, direction Wikipedia qui me traduit cette paraphilie (merci à l'Amérique et au politiquement correct, on ne parle plus de perversions) par attirance sexuelle pour les arbres morts.

Est-ce que vouloir se faire badiner de coudre dur sur une souche ou un tronc renversé par une tempête s'apparente à la nécrendrophilie ? Ou faut-il qu'il y a une anfractuosité dans l'arbre mort, genre glory hole, pour qu'il puisse y avoir intromission d'un membre viril ? Quelle différence avec un arbre vivant et vert ? Pareil pour une tribade contre un tronc, ça change quoi, l'état des racines. Quoi qu'il en soit, je préfère les arbres vivants, philie ou pas. Surtout en ce moment, quand le saule balance au couchant.

Décidément, j'adore Wikipedia. D'abord, il n'y a pas tant de conneries que cela, même si une Ariane Massenet (qui a dû aussi décolorer son cerveau depuis qu'elle passe à la télé, misère, il n'y a pas que TF1 à rouler pour des sodas à blaireaux) s'est amusée en direct à y écrire n'importe quoi en oubliant de préciser que sa prouesse blonde avait été éjectée en quelques minutes. Ensuite, à chacun de se servir de ses neurones et d'apprendre à recouper ses informations.

Tout ça pour parler des extases dans lesquelles m'a plongé la découverte de certaines paraphilies dont je ne connaissais pas l'existence, on dont j'ignorais qu'elles étaient dûment répertoriées et nommées.

Telle la sidérodromophilie, un truc très madone des sleepings, et qui consiste à voir son désir sexuel fortement augmenté par les trains. Le godivisme, qui souscrit à notre époque moderne en acceptant d'y inclure l'exhibition à vélo, et non seulement à cheval (et les poneys ?). La pédiophilie (ne pas manquer de lire le "i"), qui ne fait de mal qu'aux poupées et aux nounours. Et enfin, la plus belle, la plus sisyphienne, la trimammophilie, ou le fantasme de la femme à trois seins.