Rue Bricabrac, bdsm, brosse, Betty Page
Betty Page colorisée par Honeyjew

Soucieuse de l'état de la planète (même si sa fin est prévue pour 2012, d'après les derniers ragots, mais il paraît aussi que ce ne sont que des menteries, ce ne sera pas la fin du monde mais la fin d'un monde...), je continue de chercher comme réduire son empreinte écolo tout en jouissant des plaisirs bdsm.

Avec cent coups de brosse avant de dormir, par exemple. L'excellent précepte que voilà !

Rue Bricabrac, bdsm, brosse, paddle

La brosse à cheveux, en bois, est un paddle des plus sournois. En effet, derrière ses allures futiles et légères, salon de beauté, mon beau miroir dis-moi et je ris de me voir si belle, la brosse, particulièrement si elle est de taille modeste, cache bien son jeu. Tandis qu'on maniera un battoir (de lingère, pièce authentique et lourde) ou un paddle (il y a même des vendeurs de paddle qui ont un modèle "hairbrush", de forme ovale et de dimensions réduites, et avec laquelle on serait bien en peine de se coiffer) avec les précautions d'usage, la dégelée à la brosse à cheveux n'aura pas ces égards. J'en ai d'ailleurs jeté une de rage un jour, surlendemain d'une nuit mémorable où j'avais crié, pleuré, supplié en vain. Pendant 48 heures, m'asseoir était à peine supportable.
À y repenser, c'était plutôt comblant.

Et puis, à l'image des ceintures, des cuillers en bois et autres objets janus, la brosse à cheveux semble anodine. Elle a sa place sur une table de chevet. Personne ne se froissera de la trouver entre les draps, au matin. On peut même prendre l'avion avec sans rameuter les brigades anti-terroristes. Et les marques qu'elle laisse sont harmonieuses et régulières. Que du bonheur.

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