Saint Nicolas (non, pas lui) étant déjà passé chez ma voisine, je vais sortir de mes cartons un autre inédit d'Azraël, qui complète très bien les panoplies.

Rue Bricabrac, bdsm, maître, Azraël
Les trophées du mémètre par Azraël

Joli tableau de chasse, n'est-il pas ?

Il est amusant d'imaginer, de prime abord et à regarder ces rougeurs fessues, que le mémètre vieillissant, l'épaule ankylosée d'arthrose, tous les prénoms en a de ses ex-conquêtes faisant une ronde sans consonnes dans son cerveau fatigué, le dernier neurone comme une boule de flipper un peu folle, comptant les fessiers pour s'endormir comme d'autres les moutons.

Sincèrement, à part le pubard qui niquait chez mitique et qui tenait des statistiques, je ne pense pas que, don juju de prisu ou mémètre viré pépère, les hommes, fussent-ils fieffés goujats et fesseurs fouetteurs, ne se souviennent que du cul de leurs conquêtes. S'ils oublient, ils oublient aussi cela. Et s'ils prennent des notes, y figurent aussi profondeur de bonnet et ourlet des lèvres.

Mais ce que nous raconte ce dessin malicieux, c'est la même chose, avec du recul, de l'intelligence et de l'ironie (et sans connaître le site que je lie ci-après), que ce dom confit de sérieux, de sottise et de suffisance (non, je vous jure que ce n'est pas un pastiche, malgré les apparences, et c'est pour cela que je donne le lien, d'ordinaire, j'évite de montrer du doigt, surtout les corbillards). C'en est troublant. Voici deux hommes, Azraël et Totoff, qui ont en commun d'aimer les femmes qui aiment les mâles qui leur font mal bien. Le premier est tout de sensualité et d'esthétique. Le second est dans le paraître et l'opérette. Je ne sais rien de leur coup de main, du timbre de leur voix, des musiques qu'ils aiment, mais des deux, un seul est maître (au moins de lui). Ce n'est pas celui qui le croit, qui l'eût cru ?

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