Rue Bricabrac, bdsm, XXXB

Une facétieuse tache d'encre souligne le toi et vole plusieurs points sur les i. Un toi identifié, qui ne sacrifie plus à l'usage du numéro masqué, mais qui ne va toutefois pas jusqu'à décrocher ou user d'une messagerie vocale. Point trop n'en faut, n'est-il pas, Calimero ?

On dit que l'amour ne dure que trois ans, question chimique, hormonale et génétique, ça se lit chez Odile Jacob, c'est dire si c'est sérieux. Comme Iseult, et grâce à son XXXTristan, XXXB réinvente l'amour, sinon courtois, du moins éternel. Celui qui ne s'use que si l'on s'en sert. Wonderful, indeed.

Le désir se nourrit du manque (qu'il a dit, l'autre, Lacan ou Vermot, je ne sais plus, je les confonds tous les deux toujours, de toutes manières, chez moi, ça marche pas comme ça). À eux deux, ils creusent un beau manque, profond comme un tombeau, et au bout de trois ans, avec comme fil rouge le logo hexago de Libé, ça dure encore, encore, encore.
Que fera-t-elle si Libé, funeste pensée mais hélas dans l'air du temps, puisqu'on préfère froisser un gratuit que de lire un payant, s'arrête ? Finalement, elle nous invente l'amour libre, libéré, libérationnel.

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