Puisqu'on a eu la grande bonté de considérer ma rue en vrac, en brac, de brique et de broc, comme un blog érotique, je me retrouve confrontée à cette existentielle question, mission, sois érotique ma fille.
Or voilà quelques jours, semaines, que je suis sortie de mon zentaï pour éplucher les petites annonces de la plus X des B, lire des livres imagés, jouer aux boules avec James, réfléchir au web2.0 (à cause de "on" justement, à suivre ici même dans la prochaine entrée)... tandis que l'érotisme passe pas mal à l'as.

Non point que je me sois faite nonne, ou sainte, ou vierge (je crois que je ne l'ai jamais été, mais c'est une autre histoire), ou mère, ou froide. Mais c'est vrai que j'ai oublié de mettre des piles chargées dans le canard, que je n'ai pas de fantasmes dévergondés en stock, que nos ébats sont d'une banalité à pleurer (panpan cucul, dis tu la sens bien ma grosse queue, allez reviens), que nos sentiments ne regardent que nous et que décidément, entre contingences domestiques et préoccupations laborieuses, je n'ai pas la plume érectile, même en la trempant dans le sperme ou le stupre, elle la joue tortue dans sa carapace.

En tous cas si j'en crois les récits que je lis, je suis à marée basse. Je dis récits (vécus ou fictions), omettant délibérément les pouyèmes et autres O...des de basse facture.

Rue Bricabrac, bdsm, récits
Photo Hermann Förstering

Alors, pour maintenir mon audimat intact et permettre aux p'tits gars kinenveu de dessiner des jolies cartes de France sur leur écran, je livre ici deux phrases dénichées (et copiées/collées telles quelles, juré) dans un recoin de la toile (pour la précision historique, il s'agit d'une fiction). Tout en m'inclinant et en prenant des leçons de stylistique.

Afin de bien me préparer, vous écartez largement mes jambes, vous jouez de mes lèvres frémissantes, vous agacez mon clito bandant, vous ouvrez mon vagin aux senteurs nulles autres et aux parfums qui irritent votre sang et qui redonne vigueur au territoire de votre glaive baisé par ma bouche.
Cette toilette exquise m’élève vers les ondes du plaisir, mes fesses se contractes, un flot de jouissance s’empare des plis de ma chair femelle, je jouis dans un râle et dans des souffles, vous voilà à présent désaltérer de mes sucs….

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