Rue Bricabrac, bdsm, fashion, Givenchy

De cette semaine et sous l'angle essème, je n'ai envie de garder que Givenchy, qui joue cette carte sans le moindre fard (ce qui était aussi le cas des mannequins, décapitées par ma mise en page, mais dont les têtes de poisson maquillées nude sont visibles sur tous les bons sites, dont celui de Vogue à qui j'ai emprunté les photos).

Ricardo Tisci livre une vision brutale de froideur et d'érotisme. Il n'y en a pas dans sa collection, mais on ne peut s'empêcher de penser à de l'acier, presque à jurer en avoir vu. Ses bustiers en entrelas de cordon XXL, ses poignets de force vernis prêts à attacher, ses serre-tailles de martiale attitude, ses minerves de femmes girafes, sans oublier les croquenots orthopédiques entre péplum et drag-queen font oublier les magnifiques fantômes théatraux, corsetés et romanesques de MacQueen, ou les anges aux sourcils sombres, bouches métal et chapeaux grillagés de Galliano, qui se ressource à la mesure et la modestie.

Rue Bricabrac, bdsm, fashion, Givenchy

Une poignée de punaises de sacristie et autres grenouilles de bénitier ont empêché le public d'aller admirer neuf robes de mariées baroques exposées à la chapelle royale du château de Versailles, nid d'intégristes et autres fins de race. La semaine de réduction des déchets commence qujourd'hui, la question restant de savoir si le calottin et l'aristo sont recyclables. On va finir par croire que dieu rend con.

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