La tentation du store vénitien
P., parfois également connu sous le nom de code de gougnafier, pour le différencier de dominamant, m'envoie quelques clichés dénichés je ne sais où sur la toile, tout en me demandant des nouvelles de mon endorfinolorissement.
Malgré la mauvaise qualité des photos, peut-être à cause
de ce rendu médiocre, je
suis littéralement hypnotisée
par ce store, à la
fois écran
d'un théâtre
d'ombres et magicien qui griffure la lumière. Il y a quelque chose de
pas naturel, comme les images d'un rêve.
Et cette canne, quatrième personnage, qui s'apprête aussi à laisser,
en chaleur rougeoyante, d'autres rais sur les fesses en chair de cette femme.
Comme un écho.
Et si le store servait de modèle et le cul de toile prête à un facsimilé ? Un rouge pour un noir ? Une marque par ombre ? Le store est le patron, la peau le canevas.
J'ai envie d'un store, de multiples lamelles, d'une canne, de deux hommes, de peau blanche pas pour lontemps, de sifflement, de soleil, de Venise.
jeudi 28 septembre 2006 / 4 grains de sel