Rue Bricabrac, bdsm, bogue
photo alterednate

La plupart des habitués de ce lieu auront remarqué les lenteurs languides de ces dernières semaines et des pages à se dérouler. Ce n'était en rien dû aux premières chaleurs ou à quelque coup de bambou, ni même du lapin, pas plus qu'une gueule de (paddle en) bois*.
C'est simplement que Free, mon hébergeur, migre, une fois de plus, ses serveurs (on peut reprocher ce qu'on veut à Free, mais ils sont victimes de leur munificence puisqu'ils offrent un espace perso d'1 Go, un serveur MySQL, le php... ce à multiplier par un nombre à 6 zéros d'abonnés, dont un grand nombre à titre gratuit, et sans doute publicitaire) vers des nids plus vastes.
Il paraît que quand ça sera fini nini, déboggué, briqué, baptisé <geek inside> à la bière et à la pizza froide, ça ira tellement vite qu'on n'aura même pas le temps de dire merci à ce Free qu'on engueule en ce moment pour retrouver autre chose qu'une fatal error ou une 500 unable to connect quand on essaye de se brancher sur des sites de cul-ture.
Et pendant les travaux, j'en ai profité pour peaufiner, sur mon site de test en tous genres, un nouveau thème (emprunté comme le gris acidulé, au talent de Romuald Le Peru, qui a la gentillesse de ne pas me vouer aux gémonies quand je lui demande des conseils pour mieux massacrer ses designs remarquables). Bientôt, ce sépia callypige viendra rejoindre le violet printanier, le rouge énervé et le gris sus-cité.

*ou de cuiller, puisque la dernière fantaisie primesautière de dominamant a été de faire une virée dans le magazin M. et d'en rapporter deux cuillers en bois assorties dont il se sert pour apprendre le tambour. Malgré notre désir mutuel de ne pas mélanger les cuillers et les cuillères, fussent-elles de ce bois dont on fait les beaux bleus, l'une d'entre elle a été récupérée derrière le lit par la femme de ménage, qui dans un silence qui en disait long sur ses arrières-pensées, est venue la rapporter dans la cuisine tandis que j'y petit-déjeunais tardivement.

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