Tous mes œufs
Les considérations calendaires et le son des cloches (je ne parle pas
des dindes des deux sexes qui profitent des RTT et jours fériés
pour piapiater), urbi et orbi, sans parler des vitrines des confiseurs, permettent
difficilement d'échapper à l'omniprésence de l'oeuf ces
jours-ci. Oubliées, la grippe aviaire et le confinement des volailles,
des matous et des blondes. Occultés, l'apport calorifère du chocolat
et la coquille "cropinzuste" de Calimero. Envolées, l'envie
de faire sa maligne en parlant du bœuf ou du n9uf et les vélléités
d'originalité.
Je ferai donc l'oeuf et le bdsm dans le même mouvement.
Photo LA is full of interesting people : pinhole
En la jouant intello, clin d'oeil appuyé à Georges Bataille,
l'Histoire de l'œil, Simone, les couilles et les œufs. Un bon jour
pour relire le sulfureux qui a failli devenir séminariste avant de se
passionner pour le lingchi.
En la jouant nympho, avec cet œuf trop pink télécommandé (hélas
pas à plus de 5 mètres... à quand le GPS ?) qui vibre
au plus profond de son giron, attention à le choisir muni de piles R6
et pas de piles plates façon montre.
En la jouant incognito, avec cette projection d'une pénitente prêt à être
sacrifiée, couvée par Pan et Pan, chacun ayant choisi de présenter
sa face la plus ovoïde.
En la jouant passio, car après tout, aujourd'hui, c'est un peu sa fête,
au petit Jésus fils de dieu...
Comme quoi, il en est des œufs comme des couleurs, tout est affaire de goût, et d'esprit mal placé.
dimanche 16 avril 2006 / Rien à dire ?