Il y a le joueur de blues et cette demoiselle qui le chante, les bleus à l'âme et le sang bleu des aristos à la lanterne, les cordons bleus et le bleu du ciel et de Bataille, les mots bleus qu'on dit avec les yeux, qui sont parfois bleus aussi, le bleu layette et la truite au bleu, les bleubites qui deviendront grands et Blueberry. Et puis, il y a les bleus.

"Les bleus mettent souvent du temps à apparaître quand les dégats du choc affectent les tissus profonds. Quand les vaisseaux sont endommagés, le sang ne parvient pas aussitôt en surface car il doit diffuser à travers les parois de tissus fibreux. Cela explique aussi pourquoi il arrive que le bleu apparaisse à quelque distance du choc initial : le sang a été guidé plus loin par l'orientation des fibres." (Stewart Lloyd, lecteur du New Scientist)

J'aime les bleus aux fesses (par fesses, on comprendra bien évidemment seins, ventre, monts, creux et plus si entente), le bleu de feu, celui que j'appelle de tout mon coeur, de toute ta force de frappe, j'aime bleuir de chaud sous tes coups, ça me met le rouge jusqu'aux tempes, ça chasse le blues quand tu bats mon albâtre.

"Un bleu apparaît quand des petits capillaires éclatent sous la peau. L'hémoglobine qui s'en échappe donne la couleur bleue. Le corps envoie aussitôt des globules blancs pour réparer les dégâts. Ils détruisent leurs globules, ce qui provoque les variations de couleur observées." (Claire Adams, lectrice du New Scientist)

Rue Bricabrac, bdsm, bleu, bleus
Photo Angelo Cesare
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