"Mon maître a une voix chaude qui me fait fondre."

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Le maître a toujours la voix chaude. (La voix chaude et profonde est une option pour les soumises qui ont souscrit le contrat Premium). Jamais il ne parle, fausset, comme Alain-Gérard Slama ou Jean d'Ormesson. Pas plus qu'il ne chuinte ou ne zézaye. Même maîmaître, il ne saurait être bègue. Encore moins tubard, ou trachéitique. Sa cloison nasale est droite comme son membre.
Gutturales, palatolabiales, uvulaires, sifflantes, occlusives et mêmes glottales, il n'en rate pas une. Mounet-Sully n'est pas son cousin.
Le maître est un peu comme le cinéma hollywoodien, plus beau, plus grand que la vie. Il trouve toujours une place pour se garer, ne craque pas son cuir parce qu'il a un peu forci de la fesse, et possède l'organe vocal de Sami Frey, d'André Dussolier ou de Féodor Atkine. Baryton, c'est un minimum. Baryton basse, le nirvana. A 37°9, même le matin.

Il n'a pas que la voix du maître à être chaude. Ses mains aussi. (Pour le service Premium, chaudes et sèches, bien entendu). Ce qui tombe bien, puisque sa soumise, que nous avons déjà connue liquide, est également une chaudasse. Comme, malgré les bourgeons naissants, nous sommes encore en hiver, personne ne se plaindra de cette orgie calorifère.

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