Un ange passe... Immanquablement, cette expression me rappelle les mauvais romans de Gérard de Villiers (pléonasme redondant), SAS, où régulièrement, un ange passait, les ailes chargées de menaces ou de missiles, ça dépendait. C'était d'ailleurs la seule chose à sauver de ces pauvres livres, où s'exprimaient sans interdiction aux mineurs les fantasmes basiques d'un macho dominant (du moins dans ses rêves) qui portait très très très très à droite (au point d'avoir peur de sentir mauvais des yeux rien qu'à le lire).
Mais jamais encore je n'avais vu d'ange passer sur un répondeur, même avec la présentation du numéro.

Rue Bricabrac, XXXB

L'amoureux (reprenons la nuance de Molière, mais en la retournant, l'amoureux sera celui qui est aimé sans aimer en retour tandis que l'amant, lui, bénéficie de l'amour à double sens) de XXXB serait une figure céleste, un être immatériel.
On le voyait assez bien ainsi, en anorexique des sentiments, en chiche de lui-même. De là à le traiter d'ange, tout de même.

Bon, l'injonction que je vais faire à XXXB est valable pour moi, il serait temps de tourner la page. Et si en 2006, on apprenait à jongler ? (Surtout si on a les boules.)

Rue Bricabrac, balles
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