Le chercheur d'O, s'il ne trouve pas sa perle, a désormais parfum à son petit pied. C'est Francesco Smalto qui s'y est collé, lui qui habillait Bébel avant que ce dernier ne se greffe un yorkshire sur l'avant-bras et une fausse blonde/vrai pouffe à l'autre.

Rue Bricabrac, FullChocke, parfum, maître

FullChoke ça s'appelle. Côté paquetage, c'est métrosexuel. Sous l'emballage noir is beautiful, au verso du carton, c'est un fuschia pétard qui saute à l'oeil. Assorti à la doublure des souliers griffés du même Smalto (n'est pas Louboutin qui veut, à défaut de signer d'une semelle rouge, on se rabat sur ce qu'on peut ).
Rayon fragrance, on est plus dans l'übersexuel, puisqu'on nous promet la première senteur poudre de canon (il me paraît légitime d'en appeler à la convention de Genève sur les armes chimiques). En vérité, y a du poivre, de la cardamome et de la coriandre, mais aussi du melon d'Espagne et de l'ananas. Et encore du bois de teck (qu'on ne décime plus seulement pour faire des chaises de terrasses), du cuir, du vetyver, de l'ambre ET du musc, et au diable l'avarice, du rhum et de la vanille. Les soirs de disette, ça doit pouvoir se boire,même s'il n'y a pas de pomme, c'est pas pire que le Lockheed (liquide de frein qui faisait, sur des tranches de pain, le bonheur des tankistes russes en Afghanistan).

Mais là où le Full et le Choke prennent toute leur envergure, c'est dans le flaconnage. Ce n'est plus métrosexuel, ni même übersexuel, c'est roccosexuel. Les millimètres ne seront pas déçus par ce substitut phallique qui angle les arrondis sans jamais cacher son jeu et qui s'adresse bel et bien à nos maîtres puisque le créateur le destine à "l'homme qui ne connaît aucune limite" (et le m... est bien celui qui après avoir dit "à poil chienne suce-moi", révèle n'avoir aucune tabou, fors la vulgarité, et aucune limite).

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