Tu fais rouler les dés sur mes reins au garde-à-vous.
Des dés de toutes couleurs aux facettes multiples. Six, comme au 421, mais aussi douze, dix-huit, vingt, des dés de jeux de rôle. J'endosse celui qui me va le mieux, maso, et qui sait te dérider. Je suis à la fois la table à jouer, celle que tu roueras de coups consentis, celle qui roulera pour fuir après avoir rué d'importance. Ce qui fait rouler les dés, la soirée va se prolonger.
D'un coup de dé, le jeu est décidé. Parfois tu les additionnes et te saisis de l'instrument de ton choix. D'autres, tu décides que le dodécaèdre permettra de choisir l'instrument, le cube de marquer les minutes, et les restants, selon ton bon plaisir, qui sait si tu ne les multiplieras pas un jour. C'est formidablemet excitant de savoir que le jeu et le hasard décident de ma correction.
Tu fais rouler les dés sur ma croupe cramoisie et défaite.

Rue Bricabrac, bdsm, hasard, Catherine Jamieson

Photo Catherine Jamieson
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