Coups de dés
Tu fais rouler les dés sur mes reins au garde-à-vous.
Des dés de toutes couleurs aux facettes multiples. Six, comme au 421,
mais aussi douze, dix-huit, vingt, des dés de jeux de rôle. J'endosse
celui qui me va le mieux, maso, et qui sait te dérider. Je suis à la
fois la table à jouer, celle que tu roueras de coups consentis, celle
qui roulera pour fuir après avoir rué d'importance. Ce qui fait
rouler les dés, la soirée va se prolonger.
D'un coup de dé, le jeu est décidé. Parfois tu les additionnes
et te saisis de l'instrument de ton choix. D'autres, tu décides que le
dodécaèdre permettra de choisir l'instrument, le cube de marquer
les minutes, et les restants, selon ton bon plaisir, qui sait si tu ne les multiplieras
pas un jour. C'est formidablemet excitant de savoir que le jeu et le hasard décident
de ma correction.
Tu fais rouler les dés sur ma croupe cramoisie et défaite.
lundi 28 novembre 2005 / Un grain de sel