Comme on reçoit des cartes postales de vacances, j'ai reçu ce dessin d'Azraël, qui a toujours cet aspect hyperréaliste que donnent les outils 3D et toutes ces sortes de choses dont j'ignore jusqu'au nom. (Pour voir les autres dessins d'Azraël qui sont dans ma rue, il suffit de cliquer sur la rubrique qui porte son nom.)

Azrael, bdsm, Rue Bricabrac

J'aime particulièrement cette image parce qu'elle arrive après un long silence. Et qu'elle parle de désir (et de plaisir), du désir d'un homme, du désir de cet homme. Il me raconte une soumise dans une chambre rouge, chambre de mise à feu de mise en feu, chambre de flamme que l'on déclare, chambre de femme qui se consume.
La femme est ce qu'on pourrait appeler une soumise, mais dans sa pose, elle est aussi tigresse que chatte. Elle rampe et tend la croupe, son corps est corseté (ou cuirassé ?) et ses muscles sont bandés. Il y a du ressort dans ses doigts et ses épaules. Le fouet, posé à ses côtés, l'a mise à terre. Elle n'en reste pas moins altière. Le prochain coup pourrait la relever, rugissante, tenant tête à son bourreau et amant . A moins qu'ainsi cambrée, provocante autant qu'offerte, elle réclame son dû.
Je ne connais pas cette femme, mais j'aime la manière dont Azraël l'a capturée. Je ne la connais pas, mais je me reconnais en elle.

J'aime comme il parle de son désir. J'espère que la belle fauve le nourrira encore longtemps.

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