L'un de mes correspondants, hier, m'a fait remarquer que certaines entrées de ce blogue étaient "misandres". S'il le dit... Je n'ai pas le sentiment de haïr les hommes, dominamant peut en témoigner. Il est vrai qu'ici, je parle de ce que je connais, dans la mesure du possible. J'ai, en matière de bdsm, cet endroit essayant d'y rester plus ou moins collé et de ne pas tourner au journal extime tous azimuts (alors que moi aussi j'ai des avis tranchés sur la guerre et le shampoing, les prolégomènes à toute métaphysique future et les régimes pour maigrir, les taches qui ne partent pas à 40° et le fond de l'air qui est frais), plus à faire aux hommes qu'aux femmes. Et à défaut d'être misandre, voire même misanthrope, j'ai de plus en plus de mal à supporter les crétins, les pénibles, les fats.

Rue Bricabrac, femmes, bdsm Collage Alisa in Memphis

Ce qui pourrait tout autant se conjuguer au féminin, mais me tenant à l'écart du milieu bdsm ce qui ne m'a pas empêchée de vivre le sm, je n'ai longtemps jamais rencontré de femmes qui partageaient mes inclinaisons sexuelles. Même du temps du Minitel, les femmes entrant avec un tarif réduit ne pouvaient contacter les autres femmes. Si, si. Les pratiquants de Dress et MTR se souviendront... Vinrent les groupes de discussions, alors essentiellement américains, puis français, puis les tchattes, les forums, et les blogs (que je ne lis presque plus). Et j'ai rencontré des femmes. Fines, drôles, sensibles, sororales. J'ai retrouvé ces rires de gynécée que j'aimais tant, on a parlé de nos fessées plus que de nos fesses, de nos sentiments plus que de nos amants, on a échangé des recettes de cuisine ou des titres de livres à lire plutôt que des secrets aphrodisiaques ou les numéros de téléphone des bons coups du net.

Rue Bricabrac, femmes, bdsm Collage Alisa in Memphis

Mais j'ai promis à mon correspondant de dédier ce blogue aux pouffes, aux connes, aux cagoles, aux décervelées, aux emmerderesses.
Ca ne va pas être de la tarte.
Bien sûr, j'ai croiséla perverse intrumentalisée et manipulatrice qui avait envie de lire sous les draps d'une autre. Ou la bonne copine source inépuisable d'informations autant que fouteuse de merde avérée. Aussi la pleurnicharde qui a endossé la coquille de Calimero avant d'aller se faire fouetter et qui ne comprend pas que certains hommes aient juste envie d'un coup vite fait sur le gaz, mais ne le disent pas avant. Encore celles, si jeunes et qui me font peine, qui se jettent à corps perdu dans une relation qui tient plus de la collecte d'U.V. (piercing, branding, epilating...) que de la quête du plaisir, dont on me dit qu'elles suivent la mode et chez qui je subodhore une faille terrible. En vrac enfin, les maîtresses si macho qu'on les pense hommes, celles qui parlent plus qu'elles ne vivent, celles...pffff...

Contrairement à Vision de Sabine qui a, enlevant la mouche de son fleuret, réglé leur compte aux mecs du net, je ne suis pas une bonne pourfendeuse des nanas du net, j'en ai trop de délicieuses qui m'entourent et qui doivent faire écran à celles qui pourraient me rendre misogyne. Il a peut-être raison, mon correspondant. J'aime mieux, a priori, les femmes que les hommes, dommage que sexuellement, il n'y a que contre les hommes que je me love, tout contre.

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