Oui, il y a eu Angélique, les pirates et les indiens. Et la comtesse, Sade et la vieille O. Gwendoline et La guerre des boutons. Les déclencheurs littéraires, cinématographiques, picturaux des pulsions sm sont innombrables.

Et un jour, il y a Barry Lindon. Les baguettes, ce soldat qui passe au pas entre ses camarades qui le flagellent avec cette baguette qui sert à nettoyer le canon de leur fusil.

Et parlant de canon, c'est sur son affût qu'on allongeait, pour les châtier, corporellement évidemment, les dissipés, les réfractaires, les de travers. Après la grande vergue, cet affût m'a fait rêver. J'y ai repensé, en allant, pour la première fois, j'avoue ne pas fréquenter avec plaisir la chose mirlitaire, je ne fantasme même pas sur l'uniforme, mais sur la gauche, on y expose des arts tout ce qu'il y a de civil, aux Invalides. Encore plus que des cendres, on y trouve des canons, des canons, des canons. Il y en avait même un à ma taille. Il y avait grand soleil aussi.

Je veux un affût, je veux un chevalet, je veux un spanking bench, un cerisier, quelque objet un peu rude avec quoi faire corps.

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