Rue Bricabrac

Jeu de l'été (édition 2005)

Jeu de l'été 2005

Le temps se rafraîchit, il faut prévoir des animations "indoor". Après le fessial poursuite de l'année dernière, toujours d'actualité, voici un jeu que j'imaginais dans ma très tendre enfance (comprenre avant que mon âge ne prenne définitivement un visage à deux chiffres).

La suppliciée pas encore suppliante a les yeux bandés. Le bourreau a préparé bien alignés, comme un minot maniaque déballe son plumier un jour de rentrée, tous les instruments à sa disposition. Rien ne l'empêche d'avoir glissé parmi les familiers quelques nouveautés, souples et jeunes branches remontantes cueillies en chemin, corde à sauter en promo chez Go Sport... ou toute bêtise à détourner trouvée entre la cuisine et la boîte à outils... ou même un de ces lourds martinets tressés vendus à prix d'or dans la boutique de référence ou sur mille et un sites.

La position sera celle qui mettra le mieux en valeur le postérieur de la très consentante pas du tout victime, déjà impatiemment échauffée par la simple mise en place des préparatifs et l'attente (pffff, rien que de l'écrire, déjà...). Surtout, penser au confort, l'idée étant que le jeu dure jusque loin dans la nuit.

De la même manière que le vin se déguste en aveugle, les coups seront donnés par lot de 6 ou 12 ou 5 ou 8, chacun fait comme il lui plaît (on peut aussi jouer le nombre de coups aux dés, avec un dé, deux dés, ou même ces dés qui comptent jusqu'à 20 et qui servent aux jeux de rôles ; en l'absence de dé, un jeu de carte fera l'affaire), l'essentiel étant qu'à la fin de la série, l'objet frappeur soit identifié. En cas de bonne réponse, des caresses seront prodiguées. En cas de mauvaise réponse, une nouvelle série, doublée le cas échéant. Jusqu'à la parfaite réponse.

Enfin, de la même manière qu'entre deux sushis, on mange une lamelle de gingembre vinaigrée pour se refaire un palais prêt à accepter un nouveau goût, quelques claques à mains nues viendront remettre le postérieur à zéro. Si l'on peut dire.

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Misère

Misère

Depuis quatre ou cinq jours, les claviers chauffent chez Aurora...
Il y a de quoi.
Une ovniesque siphonnée tente de faire croire que le money slavery est une déclinaison du sm au même titre que le martinet ou, pour parler de pratiques plus extrêmes, le branding ou la coprophagie.

Je me suis mêlée du bout des doigts de cette conversation, d'autres que moi en parlant mieux, mais dans cette époque de libéralisme sauvage et de grande pauvreté (ce 2 juillet est le jour des concerts Live 8 et le lendemain de la journée d'action mondiale de la pauvreté, le calendrier est impitoyable), l'émergence d'une vivianedomina n'est qu'un symptôme. Pas de quoi s'étonner. Elle est dans la ligne d'un social en lambeaux.

Et puis ce matin, je vois qu'un autre blog, en légère déshérence, mieux caché derrière un chat qui connut une gloire certaine et où je rencontrai dominamant, reprend quasi in extenso, pour en dire quelque mal, notamment de mettre en doute l'identité féminine de la viviane (ce qui est tout à fait subsidiaire), les délires de l'exploiteuse de crédulité ambiante.

Ci-dessous, la réponse que j'ai faite et qui ne sera pas forcément validée*, donc en bonne écolo, je la recycle chez moi. Rien ne sera perdu. Pour ceux qui ont envie de débattre, le bon endroit est la maison d'Aurora, suivez le lien. Je pense sincèrement et tristement que cette viviane n'est que le fruit, qu'un des fruits, de toutes les fadaises que l'on peut lire sur des listes de discussions, des sites, ces histoires imaginaires qui se présentent comme vécues ou wishlist et que des esprits faibles ou torturés décident de transformer en argent comptant (ce qui dans le cas de la viviane en question est littéral, puisque sous le terme de money slavery, elle ne demande ni plus ni moins aux hommes de lui filer leur argent en échange de son mépris éternel. Hé, oui, pas même un petit crachat en échange...)

On peut dire ce qu'on veut de cette vivianedomina, et je ne m'en prive pas, mais je ne crois pas que le terme de proxénétisme s'applique, puisqu'il n'y a pas prostitution. Extorsion de fonds, exploitation de l'être humain, abus de faiblesse (la misère sexuelle et la connerie sont-elles juridiquement considérées comme faiblesse au même titre que la démence sénile ou la trisomie ?), ça oui...

Un débat nourri a lieu depuis quelques jours sur le blog d'Aurora (pour ceux qui ne connaissent pas, il est archi-référencé chez Google où la simple inscription de ces deux mots clés donne le sésame), où la créature improbable (je parle de viviane, pas d'Aurora qui est tout de qu'il y a de réel, de chair, de sang et de coeur) a eu le mauvais goût de venir commenter en deux mots un texte sur Gwendoline juste histoire de laisser son adresse et de bénéficier de quelques clics.

Laquelle url on peut donc trouver moult fois dans le débat, (si tant est que free qui interdit les sites commerciaux sur les pages perso laisse vivre le sien longtemps) et se rendre compte de ce que propose, au nom du sm, la timbrée susmentionnée, qui débat avec ses nombreux contradicteurs. (Comme vous ne mentionnez pas l'adresse de son tas de boue indigne, je ne le fais pas non plus.)

Facho, arrogante, esclavagiste, ça elle est. Qu'elle soit homme ou femme, peut me chaut. Le problème, selon moi, n'est pas là. Force est de constater qu'elle n'est après tout que la somme de fantasmes que l'on trouve ici et là, là étant ici par exemple. Vous le savez mieux que moi qui ne modère aucun forum bdsm ni ne traîne beaucoup dans ce milieu, on en entend des belles, des gens qui veulent ouvrir des écoles de dressages pour O, des hommes qui entretiennent des cheptels de soumises, d'autres qui sont prêts à se dépersonnifier pour leur maître(sse), d'aucuns qui rêvent d'humiliation poussée au delà des limites cauchemardesques...Viviane, pas fée pour deux ronds, mais très Seillières dans sa manière cynique de penser, ne fait que se servir de ce fumier pour y faire pousser ce qu'elle pense être sa petite entreprise. Elle a poussé le bouchon à l'extrême. Vous voulez que je vous méprise comme aucun être humain n'a encore méprisé un autre ? Vous voulez que je vous montre qu'est vraiment la race supérieure ? Passez la monnaie et allez crever la gueule ouverte.

* j'ai eu le nez creux, à 16h53 la sentence est tombée "L'auteur de l'article a détruit votre commentaire".

Puisqu'on en parle, mettez une fessée au G8 !



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aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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