BondageBoxis
Des images, sages ou pas, de bondage, le web en regorge. L'internet, cette grande bibliothèque en forme d'autourte, c'est aussi cela. Il y a des sites à la pelle, des beaux, des banals, des artistiques, des en VO nippones, des en anglais vulgos, des domestiques, des pratiques, des bizarres, des payants, des moches, des triviaux, des compils, des vite fait sur le gaz. Il y en a surtout pour tous les goûts. Il y a même, sur usenet, quelques groupes de binaires tout entiers dédiés à la question. De quoi se faire une sacrée collection.
Parmi celles qui m'ont ensorcelées, il y a bien sûr Midori, mais Midori, c'est au delà de tout ce qu'on peut imaginer, c'est la déesse patronne du shibari, mais aussi ça et là, des femmes en état d'apesanteur.
Et à regarder qui avait signé non seulement les photos mais aussi les noeuds, j'ai vu que c'était le même homme, un Lillois qui a trouvé son Jedi au Japon, Philippe BoXis.
Il choisit des modèles particulièrement souples, gracieuses, intrépides. Elles se livrent à lui, et ensemble, ils nous offrent ces postures éoliennes, ces suspensions ascensionnelles jusqu'à un septième ciel, ces scènes de montagnes bien éloignées du trekking, ces grands écarts que l'Opéra ne connaît pas, ces flirts avec les cordes que les acrobates de Pinder ne nous ont jamais proposés (quelle enfant maso/soumise en devenir n'a pas vibré quand des cheveux ou de la cheville, la jeune femme tournoyait à nous couper le souffle) ces toiles d'araignée pour femme unique.
Comment ne pas avoir envie de se faire légère pour être prise dans ces rets ? Comment ne pas éprouver l'envie urgente de se faire shibariser de suite ? Qui va me rapporter ces cordes de chanvre made in Tokyo qu'on dit si douces ? Encorde-moi, je veux être ton mobile, chaque partie de mon corps comme un jouet différent, juste pour tes yeux, tes mains, ta bouche. Je bougerai au doigt et au souffle. J'aimerai cela.

Toutes les photos sont de Philippe BoXis, merci à lui pour son autorisation de les utiliser.

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