Message Perso

Je ne suis pas une habituée des messages personnels, des petites annonces, des ricochets passe à tout voisin. Même si d'une manière très large, on peut considérer toute action blogueuse comme une façon d'envoyer des bouteilles à la mer au plus grand nombre, celui-ci n'est en aucun cas destiné à remplacer le facteur.

Je vais pourtant faire une exception. Chaque jour, je jette un coup d'oeil sur les statistiques de fréquentation de mon blog. Nombre de visiteurs, pages lues, pays de provenance, OS utilisé, mots clés...

Ah, les mots clés ! Si certains sont évidents, fessée, martinet, bdsm, zentaï, d'autres me laissent pantoise. Je profite ainsi de la lecture de celui ou celle qui cherchait "pantalons pier import" (j'ignorais que Pier Import faisait dans la confection), d'un ou une autre qui n'a pas dû trouver de "photographie de femme anorexique" pas plus que de référence à des "femmes exhibitionnistes dans le métro". Je dois bien avoir une Zazie ("mon cul !" qu'elle disait) en magasin. Celui qui voulait "faire ceinture" a trouvé quoi faire d'amusant avec la sienne, celle qui quêtait quelque "mante le jolie moto" n'a pas dû être déçue du voyage. Un scout a bien déniché "sarko casta" mais pas ensemble. Je suis profondément désolée si j'ai choqué les fans de "louis vuitton sac kelly monogramme" (même si je voue une haine absolue à la maroquinerie prémentionnée qui a créée des hordes de victimes de sacs moches en plastique monogrammé), les dîneurs du "restaurant thénardiers" (franchement, quelle idée d'appeler un restaurant ainsi, ça ne donne pas envie) et la promotion du stage de macramé/pompon de la MJC 72 "tradition renouee passementerie". Quant à "nini and tapioca", "coloriage brouette" et "orteils de staline", je réfléchis encore...

Cette parenthèse des mots clés enfin fermée, j'en reviens à mon message personnel. Deux à trois fois par semaine, un assidu inconnu se connecte toujours depuis la même adresse, celle de son entreprise je suppose (je ne vais pas balancer le nom ici), et lit à chaque fois 15/20 pages de mes élucubrations électroniques. Où bien il ou elle est expédié là en pénitence et expie je ne sais quoi, obligé de lire mes pages selon un chiffre préalablement fixé, soit il ou elle aime vraiment ma rue en vrac, et ce serait bien gentil de me laisser une petite croix dans ma boîte aux lettres (à droite, cliquer sur l'arobase). Un indice, enfin, deux, les lettres s et g.

Mes émissions habituelles reprennent dès la prochaine chronique. Merci de votre attention.