Erogs

C'est la nouvelle folie japonaise. On les appelle les erogs, contraction on l'aura deviné d'erotic et de blog.

Généralement, on y trouve des portraits aguicheurs de ravissantes jeunes femmes (qui font souvent tout pour avoir l'ai mineures) en écolières ou à oualpé (mais avec les orifices soigneusement floutés souvent, codes locaux obligent), en maillot mouillé ou en dessous dentelles, avec socquettes tire-bouchon ou porte-jaretelles.
Le bdsm, même si minoritaire, n'est pas oublié.

Exhibitionnistes sans fards, ces erogs sont aussi pour ces filles une manière de se lâcher et de proposer à des boyfriends potentiels une autre image que celle polie, lissée et policée que la société japonaise impose. Et le fossé, comme on le voit, entre l'insipide social et la sensualité cyber, est immense.

Ces erogs vont sembler bien innocents à des yeux occidentaux aguerris par des piments plus corsés. Il y a pourtant chez ces innocentes perverses une charge érotique et des promesses échauffantes...

Si le besoin d'une traduction se faisait sentir, les non-japonisants auront évidemment recours au poisson Babel, imparfait mais secourable. Ceux qui préfèrent l'aventure n'ont qu'à cliquer au petit bonheur la chance.
Parlant de clic, il suffit de titiller le mulot sur chaque image pour être transporté illico sur l'erog kivabien.