Histoire d'O...anisme

Echauffée par un affolant dessin de Waldo affiché sur le blog de Mélie, et par la confirmation que P. et P. complotaient derrière mon dos, à propos de ce dernier, enfin, du bas de ce dernier, et d'autres parties charnues ou enveloppantes de ma personne, il a bien fallu que le fantasme cardinal, confié aux mains et à l'esprit de dominamant, me revienne, toujours aussi vif, toujours aussi fort.
Plus fort, oh oui.


Dessin Waldo

À la place des deux hommes de cette image pas sage, c'étaient évidemment P. et P., qui chacun d'un bras me ceinturaient et de l'autre me fessaient. Paume de la main ou croûte de cuir, lanières cinglantes ou battant pesant, les instruments changeaient aussi vite que naviguaient mes doigts. Chacun sa fesse, chacun son tempo, mon cul perdait la tête, mes quatres joues étaient aussi rouges les unes que les autres, derrière en l'air, visage baissé, même pas honte, même pas mal.

Car les fessées fantasmées sont toujours coruscantes. Elles ont cette immense qualité de toujours faire mal très bien, d'enchanter par leur écho sonore, de n'exaspérer que les sens et pas la peau, et surtout de durer, durer, durer, aussi longtemps que l'orgasme sait attendre. Puis elles s'évanouissent, noyées dans un jet de plaisir, et s'envolent sans laisser de trace, juste une odeur suave, le matin, au réveil, ainsi qu'une douceur fondante.

En remerciant Waldo pour le prêt de cette illustration et P. pour sa complicité et son empressement à épouser mes fantaisies.