À folâtrer dans les contre-allées bdsm de la toile, on laisse traîner son adresse dans des coins stratégiques et il arrive ainsi qu'au petites aubes, en lisant le courrier électronique, on tombe sur des compliment de messieurs inconnus qui au passage émettent quelques propositions de placement.

Il n'y a là pas de quoi fouetter avec les neuf queues du chat, loin de là. Je ne vais pas jouer les effarouchées ni glousser de stupéfaction.

En revanche, je suis assez sidérée et je me demande sincèrement pourquoi ces types n'hésitent parfois pas à joindre, à leur petit poulet, une photo d'eux dans le simple appareil, le cas échéant accessoirisé de cuir ou de latex, avec des découpes stratégiques pour le dernier spécimen, de manière à laisser apercevoir l'organe du parti dans sa splendeur contondante (autrement dit une demi-molle tout au mieux). Un peu comme d'autres joignent immanquablement une v-card (dont on se fout) à chacun de leurs envois, ou dégainent, dans les soirées "network" leurs cartes de visite.

Les VRP du sexe vache se reconvertiraient-ils dans la VPC ? Voici un échantillon du matos, à prendre ou à lécher.

Tandis que je feuillette mes courriels, entre trois purges professionnelles, des échanges amicaux, un spam pour enlarger le pen1s que je n'ai pas et un scam d'un prétendu neveu de Mugabé, quelques blagues en .pps, soudain, voilà qu'un inconnu bande dans ma boîte aux lettres.

Et ce n'est pas sexy du tout.