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La proximité du festival d'Angoulême (terminé hier par le sacre du roi Georges, Aurora dit très bien tout ce qu'il faut à ce propos) et l'impossibilité de renoncer à un jeu de mots, sans même parler d'une tendance lourde à la procrastination, me font me pencher aujourd'hui sur les bulles (avant d'aller en coincer une) pour une balade sur les planches.

Je salue bien bas et en pole position la grand-mère de toutes les soumises (et maîtresses, puisque la douce est en sévère compagnie) de papier, Gwendoline, portée sur le papier Canson par John Willie et qui a nourrit (jusqu'au gavage) mes fantasmes adolescents.

Guido Crepax, illustrateur de Justine, Juliette et Histoire d'O et Milo Manara, qui prêta ses sensuels pinceaux à L'art de la fessée, sont ses dauphins. Inutile de dire que l'ensemble de leurs bandes dessinées sont plus que recommandables, et que l'érotisme, dans le coup de crayon avant même le coup de fouet, est présent dans chaque trait.

Guerrières, racées, vénéneuses, délétères, parfois létales, on trouve des dames peu gentes chez Enrico Marini ou Alphonso Azpiri. Mangeuses d'hommes tendance pin up ou heavy metal.

Peut-être moins sm mais fasciné par les courbes callipyges, Paolo Eleuteri Serpieri et lees deux Georges, Pichard et Bess, donnent envie d'offrir moult poignées de bonheur (autre manière de parler de main au panier) à leurs héroïnes de chair plus que d'os, pulpeuses, charnues, lippues, mammelues, voluptueuses et pneumatiques.

Toutes les images sont la propriété de Albin Michel, Azpiri & Editions, Bagheera, Dargaud, Humanoïdes associés, Losfeld, Vents d'Ouest.