Soulevez-moi ! mardi 18 janvier 2005
Une fois encore, oublions le côté petite fille pas sage, Annie aime les sucettes et autres lolitesqueries et lolippoperies.
© Little Miss Anastasia
Concentrons-nous sur la jupe. Ou plutôt la jupette (rien à voir avec Al1 juP, tel que le bordelais ex Premier ministre se nomme sur son blogue). Si l'on peut dire. Les lambeaux de tulle autour de la taille. Ce n'est pas mini, ce n'est pas micro non plus. On a connu des patineuses plus monacales et des petits rats moins retroussés. Ce n'est plus un vêtement, même pas un bout de panoplie de pom-pom girl, c'est de l'agace-pissette à fond les ballons.
Car cette jupette, appelons-là ainsi pour les commodités de la communication, n'est là que pour une et une seule raison : désigner les fesses qu'elle ne fait même pas semblant de masquer. De tous ses volants, elle crie "soulevez-moi" (et non pas arrachez-moi qui est la revendication de la jupe moulante au genou). Elle ne recouvre rien, elle ne réchauffe rien, elle est juste là pour que chacun des protagonistes, la porteuse et le punisseur, aient l'immense délectation de se faire trousser pour l'une, de soulever pour l'autre.
Rebiquez-moi, recoquillez-moi, retournez-moi, voilà ce qu'elle réclame, cette jupette impudente, militante de la beauté du geste. Et je ne vois pas comment on pourrait lui dire non.
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Par Bricabrac / Publié dans # Humeur
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