Baguettes

Ceux qui flânent dans cette rue de temps en temps ont bien compris que mon péché mignon consistait à détourner des objets usuels pour en faire des accessoires sm. (Ou alors d'essayer de les fabriquer moi-même/faire fabriquer, au point que j'ai caressé l'idée avant-hier d'ouvrir ici-même une boutique macramé/pompons avec les fiches bricobloguages* envoyées par des sados habiles de leurs mains, n'est-ce pas M. !)

Ce détournement est soumis à une condition, celle de rester dans un minimum de cohérence et d'esthétique. La fessée pantoufle (pour ne pas dire savate), c'est un éteignoir de première classe. Tout cela est évidemment très personnel. La cuiller en bois plutôt que la louche en zinc, la brosse à cheveux plutôt que celle en chiendent, qu'importent les goûts, du moment qu'on a le rouge. Je ne fais pas partie de la brigade des B(dsm)rummel, je ne prêche pour aucune autre paroisse que la mienne.

Je viens donc de faire une petite place dans le sac à malices pour cette paire de baguettes (ni de pain, les seules miches qui tiennent sont les miennes, ni japonaises, les sushis étant réservés au post fessum).

Ayant suffisament filé la métaphore la femme est un tambour et conjugué à tous les temps le verbe percuter, le moment est venu de passer à l'acte.

En avant la zizique ! Tadaaaaaaam !

Grand merci à P. qui m'a assistée dans le choix du modèle.

* Mille grâces, autant d'excuses pour l'avoir oublié et un © soient rendues à P. qui a inventé ce terme avec l'esprit et la verve qu'on lui connaît.