On a beau clamer ni dieu ni maître (ni César ni tribun), dans l'univers sm, bd, ds et autres acronymes d'affranchis, le maître est une figure plus que présente. Unité de mesure plus que figure. Comme son homophone le mètre-étalon sis à Sèvres, le maître (qui se prend souvent pour un étalon lui aussi, et dans ce cas n'omet pas d'adjoindre comme un titre de noblesse "TBM" à sa mastéritude), qui lui sévit sans discrimination géographique ("peut se déplacer" est gravé sur sa carte de visite la bien nommée), se pose comme un paradigme.

Malheur à celle qui refuse cette nomenclature (labellisée NF), coupable de n'être qu'une imposture.

Car jamais n'est remise en question la qualité magistère du maître auto-proclamé (et souvent défini par rapport à ceux que lui-même classe comme masters d'opérette, dominateurs de supérette). Sauf peut-être quand celui-ci n'a pas de soumise, d'où la fébrilité de certains à nouer en deux dialogues et trois échanges sur messager instantané, une relation D/s (comme la voiture).

J'avais déjà dit que, par principe, j'écrémais de mon carnet de bal (et de trop de la balle) tout ce qui se pseudonymisait plus ou moins dans ces O là. Voilà exposées quelques (dé)raisons de ce qui sera une rubrique récurrente de ce blogue sans queue (quoi queue...) ni tête (là, c'est plus sûr).