De bandage en bondage

Quand Romain Slocombe prend des photos, ses modèles sont des jeunes japonaises en baby-doll ou en dessous chic, clouées sur un lit d'hôpital ou un fauteuil roulant par de nombreux plâtres et bandages. Suprême délicatesse, certaines ont un bandeau sur l'oeil. Dans cette esthétique de la blessure (supposée), il cousine avec le Ballard de Crash.

Quand Romain Slocombe écrit des polars, il met en scène un autre lui-même, Gilbert Woobrooke, photographe anglais nippophile, fétichiste et spécialiste du cul au Japon, comme il le dit lui-même. Aucun lieu louche ne lui est inconnu. Parfois, il n'écrit pas de polars, mais on retrouve toujours son oscillation entre bondage et bandage, chanvre ou velpeau, du moment que ça attache. (Ca tombe bien, façon ton sur ton, son écriture est très scotchante, l'animal a du talent.)

On trouve sur la toile pas mal de lianes à lui consacrées. En voici quelques unes.

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  • Pour lire des critiques de ses livres
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